Auteur/autrice : admin

Caroline 42 ans

A la suite de l’annonce d’un cancer, je traversais de grandes difficultés dans mon emploi et j’avais de
gros questionnements professionnels. J’ai eu la chance, pendant ma convalescence, de bénéficier de
l’accompagnement d’Annick. Ses méthodes, parfois ludiques, sa bienveillance et sa gentillesse m’ont
permis de retrouver confiance en moi et le chemin de nouveaux projets
Ses exercices de visualisations m’ont beaucoup aidé à retrouver en moi mes aptitudes et capacité à
rebondir vers une reconversion professionnelle en cours.

Stefano 40 ans

Le Dr Dulion est extrêmement compètente et son suivi m’a permis de retrouver une
nouvelle motivation et une forte confiance en moi.

Son coaching personnel a été conforme à mes attentes tout le long de mon parcours et la
qualité de son écoute et sa positivité sont très remarquables.
L’évolution et la progression personnelle et professionnelle ont étés fulgurantes grace à ses
conseils et son soutien.

Nathalie 43 ans

Je voulais partager mon expérience suite aux séances de coaching professionnel prodiguées
par Annick Dulion dont j’ai eu la chance de bénéficier au sein de l’institut Rafael durant mon
parcours de soins.
En effet après presqu’un an et demi d’arrêt de travail pour soigner mon cancer j’avais
beaucoup d’appréhensions concernant ma reprise et Annick m’a beaucoup aidée à anticiper
les diverses situations auxquelles j’allais être confrontée dans mon travail avec mes collègues
et la clientèle.
Cela fait trois mois que j’ai repris mon travail en mi temps thérapeutique et tout se passe bien,
je continue d’appliquer les précieux conseils que j’ai reçu pour optimiser mes conditions de
travail et mes relations avec les autres.
Je reste également à l’écoute des futures opportunités qui pourraient me convenir et me
motiver à l’avenir.
Un immense merci à Annick qui m’a vraiment donné des forces dans cette difficile remise en
route, je suis aujourd’hui confiante et heureuse d’avoir retrouvé une vie professionnelle dans
de bonnes conditions.

Chantal 60 ans

Annick a été très percutante sur les problèmes et ce très rapidement et c’est vraiment intéressant.
Elle m’a guidé pour prioriser les batailles, faire des choix et à savoir dire non pour préserver mon
énergie et avancer en m’écoutant plus. Merci beaucoup pour tt.

Juanita, 48 ans

Les séances avec Annick ont été pour moi une des clés pour retrouver le monde du travail en
douceur et en lumière. 
Cela m’a permis de prendre conscience de mes compétences et ainsi de pouvoir aborder mon
activité professionnelle avec moins de conflits intérieurs. 
Annick m’a également appris à savoir appréhender les situations de travail différemment en me
proposant de ne pas dépenser mon énergie inutilement et donc de mesurer ce qui était juste pour
moi. 
Aujourd’hui je réussis ainsi à travailler avec une certaine distance tout en étant tout aussi
impliquée qu’auparavant et donc de ne plus m’épuiser inutilement… de ne plus culpabiliser. 
C’est donc avec une nouvelle vibration et avec un nouveau niveau de conscience que j’exerce
mon travail depuis cette rencontre avec Annick.

Lina 44 ans, cadre dans l’industrie

Je tiens à remercier Annick pour tout ce qu’elle a fait pour moi. Grâce à son accompagnement , j’ai
enfin réussi à demander de meilleures conditions de travail pour ma reprise et j’ai osé demander
une évolution professionnelle qui correspond à mes envies et besoins actuels.

A. 38 ans Manager secteur tertiaire

« J’ai eu un burn out et assez tôt j’ai pû bénéficier de l’accompagnement d’Annick qui a su, avec une grande écoute et bienveillance, m’aider à remonter la pente. Ses exercices et conseils pour la vie professionnelle et personnelle ont été très efficaces.

J’ai pu reprendre le travail avec une force renouvelée. Merci encore Annick. » A.

Valérie

« Après de longs mois d’arrêt maladie suite à un burn out,  Annick, grâce à sa bienveillance,  son écoute et son professionnalisme, a su me guider sur le chemin de la reconstruction.
Ses accompagnements m’ont permis de regagner la confiance en moi que j’avais perdue et de me projeter vers un avenir professionnel plus prometteur.
Dès les premières séances,  Annick a su me mettre en confiance et poser des questions pertinentes afin de cibler mes besoins et mes attentes.
J’ai réappris à être douce et bienveillante envers moi même, à savourer la moindre petite victoire.
A l’aide des différentes techniques et supports proposés par Annick, j’ai pris conscience de ma capacité à rebondir, de mes belles valeurs et compétences qui étaient enfouies au plus profond de moi  j’ai appris à écouter mon corps et mon esprit et à me fixer des limites.
Me voilà désormais armée, pour réaliser de beaux projets et voir ma vie professionnelle sous un autre angle.
Avec tous mes remerciements et ma gratitude. »

Investir dans le rétablissement des salariés fragilisés est un atout

Blog Ginkoe

Investir dans le rétablissement des salariés fragilisés est un atout !

Annick Dulion
Fondatrice et gérante du cabinet Ginkoe

Charles-Henri Besseyre des Horts
Professeur émérite à HEC Paris,
Président de l’AGRH, Senior Advisor chez Korn-Ferry

La question de la santé et de ces répercussions sur le travail s’invite au premier plan. Avant la crise sanitaire, des indicateurs alertaient déjà les entreprises sur la prise en compte de la santé de leurs salariés : le vieillissement de la population, l’augmentation du nombre de salariés travaillant avec des maladies chroniques, le décalage de la retraite et l’accélération des changements avec une charge mentale plus forte et une usure professionnelle. Cette tendance était objectivée notamment par l’augmentation de l’absentéisme qui progressait régulièrement déjà depuis quelques années1.

Dans ce contexte, la crise sanitaire s’est imposée violemment avec ses répercussions massives sur la gestion de la santé des salariés en entreprise et à plusieurs titres. Tout d’abord, avec les collaborateurs qui ont contracté la Covid. Les études en cours montrent qu’outre le passage de la phase aiguë, certains garderont des séquelles chroniques2 augmentant encore la masse de salariés travaillant avec une pathologie chronique. À ceci s’ajoutent la dégradation des indicateurs de santé (retard de diagnostic, baisse des suivis médicaux, etc.) et l’explosion de la détresse psychologique qui toucherait plus de 40 % des sala riés3 et dont les conséquences à long terme sont difficiles à évaluer, mais très présentes.

La crise sanitaire a considérablement renforcé la prise de conscience du rôle que l’entre prise est amenée à jouer sur la santé de ses collaborateurs et la légitime aux yeux des dirigeants notamment dans la préservation des collaborateurs fragiles. La pandémie a fait ressortir les fragilités liées à la maladie vécue directement ou indirectement avec son cortège d’in certitude, de stress, de douleur. Elle a aussi fait apparaître que n’importe qui dans l’entreprise peut être touché conduisant à une prise de conscience individuelle et collective. La crise a aussi renforcé la conscience de l’importance du travail dans l’équilibre et d’identité personnelle renforçant sa valeur, son rôle protecteur et de développement social et relationnel.

Confrontés aux difficultés médicales et psychologiques des collaborateurs, les DRH s’imposent au centre de l’accompagnement des salariés fragiles pour la bonne marche de l’entreprise. Ils gèrent notamment l’absentéisme et savent que plus les arrêts maladies sont longs, plus il est difficile aux salariés de reprendre leur trajectoire professionnelle. Autant de perte de valeur pour tous. Il est temps pour les entreprises d’investir dans le rétablissement des collaborateurs en situation de fragilité. Investir, c’est mettre en place des accompagnements spécialisés4 pour remobiliser et remettre des salariés fragilisés dans une dynamique positive. L’entreprise a tout à gagner à accompagner ceux ou celles qui doivent reprendre une activité après une longue absence, ou retrouver un nouveau souffle. Dans tous les cas, l’entreprise évitera bien des décrochages et de pertes de valeur.

En définitive, par la prise en compte des situations de vulnérabilités qui se sont multipliées avec la crise et son investisse ment dans l’accompagnement au rétablissement des salariés fragilisés, l’entreprise se donne les moyens de préserver son collectif et de renforcer sa cohésion. À ce titre, les DRH sont les premiers garants du lien entre performance sociétale et performance économique. Un lien qui constitue le socle de l’entreprise à mission telle qu’elle a été définie dans le cadre de la loi Pacte de mai 2019 et que cette crise a mise à l’épreuve5.

22 – Entreprise & Carrières – n°1527 du 10 au 16 mai 2021

Les défis humain et sociaux de la sortie progressive du confinement pour l’entreprise ses managers et collaborateurs

Blog Ginkoe

Les défis humain et sociaux de la sortie progressive du confinement pour l'entreprise ses managers et collaborateurs

Accueillir un collaborateur après un arrêt de travail long ou un éloignement de l’entreprise.

Depuis le début du confinement, les entreprises font face à des problèmes inédits. Pour toutes, et après 8 semaines de confinement, le retour des salariés qui ont été en situation d’arrêt de travail devient un enjeu crucial.

Des arrêts de travail d’un nouveau type

La période de confinement liée au Corona virus accentue à la fois le nombre et la durée des arrêts de travail. Ceux-ci sont très variables en fonction des symptômes du Covid-19, allant d’arrêts relativement courts d’environ 3 semaines à des arrêts plus longs (avec) entrainant une période de rééducation dans les cas graves.

Au-delà de ces arrêts maladie en lien avec le Covid-19, de nombreuses personnes sont éloignées de leur travail (chômage partiel, vacances imposées et autre..). Pour elles, la question du retour au travail se pose aussi, notamment pour celles qui rencontrent des difficultés à vivre la crise. Elles seront –ou non – en arrêt de travail et reprendront leur activité alors qu’elles se sentent encore en « convalescence du confinement ».

Des études fondées principalement sur l’expérience chinoise de confinement en population générale* évaluent à 35% les personnes qui se déclarent affectées plus ou moins sérieusement par des troubles psychologiques modérés et à 5% celles qui présentent un stress sévère. Ces chiffres chinois s’entendent sur la population générale et non sur la population active. Il faut donc rester très prudent dans leur interprétation. On peut cependant s’attendre, en plus des arrêts maladie provoqués par le Covid-19, à des arrêts dus au confinement lui-même. L’incertitude étant telle sur ce nouveau virus, seul l’avenir nous donnera le nombre exact et la durée des arrêts maladie dans les prochains mois.

Les conséquences professionnelles des arrêts de travail

L’expérience des arrêts de travail de longue durée (plus de 3 mois) montrent qu’ils ont des conséquences sensibles sur la trajectoire professionnelle du salarié.

Plus les arrêts maladies sont longs, plus le retour est difficile. Les arrêts de plus d’1 mois augmentent les risques d’être au chômage ou inactif l’année suivante. Au-delà de 6 mois, moins de 50 % des personnes concernées reprennent une activité professionnelle (DRESS – octobre 2015).
Afin de prévenir ce type de décrochage, il est donc important que le salarié ne passe pas trop de temps éloigné de son entreprise…

Dans ce contexte, et avec l’appui des dispositifs d’accompagnement de l’entreprise, comment préparer au mieux le retour du collaborateur et sa réintégration dans l’équipe ?

Voici quelques éléments pour vous y aider :

Garder le lien avec le collaborateur

Lors de l’arrêt maladie, le contrat de travail est suspendu. Il reprend (suite à) avec la décision de la médecine du travail qui évalue l’état de santé du salarié et donne un avis d’aptitude.

Cependant le manager peut se rapprocher de son salarié dans la mesure où il le fait avec discernement, et bienveillance, en tenant compte des particularités de chacun. Certains cabinets juridiques déconseillent l’écrit ou les appels pendant les horaires spécifiés dans l’arrêt. Ceci est d’autant plus vrai que le volume de mails reçus a considérablement augmenté, ainsi que la charge mentale. Dans tous les cas, il faut éviter tout agissement répétitif si le salarié ne souhaite pas de contact avec son entreprise. Il existe des réactions très différentes en fonction des salariés qui sont en droit de refuser de répondre.

Le confinement va probablement faire évoluer les pratiques. Avec le développement du télétravail et des échanges en vidéo, beaucoup de salariés sont entrés via l’écran de leur ordinateur dans l’environnement personnel de leurs collègues ou collaborateurs, et réciproquement. Que l’on trouve cette évolution positive ou non, les frontières ont bougé…Ceci facilitera t-il les contacts ?… à confirmer sur le plus long terme !

Quoiqu’il en soit, l’important est d’établir, avec son autorisation, un contact avec le salarié. (avec son autorisation.) Ce passage d’information du manager au salarié va permettre à (celui-ci) ce dernier de suivre ce qui se passe dans l’entreprise, le rassurer sur son appartenance à celle-ci et à son équipe. Il va pouvoir se projeter plus facilement sur son retour (même si cela n’est pas encore possible et d’actualité). Les collègues de travail peuvent également jouer un rôle positif de relais d’information et lui faire percevoir qu’il bénéficiera de leur soutien à son retour.

Accompagner le retour du collaborateur après un long arrêt maladie

Manager la reprise d’un salarié n’est pas chose évidente. Souvent, bien que la personne soit médicalement apte au travail, elle est changée par l’épreuve personnelle qu’elle a traversée.

Elle a des doutes quant à ses capacités à gérer à nouveau son activité professionnelle et à reprendre sa place dans l’équipe. Ceci peut encore être accentué par le fait que lors du confinement certains salariés dans les fonctions opérationnelles et managériales auront été très sollicités alors que d’autres seront restés éloignés et n’auront pas partagé l’activité et l’expérience de leurs collègues présents.

Eviter le désengagement, faire en sorte que les salariés qui ont été absents se sentent encore partie prenante de l’entreprise, les embarquer sans distinction sera important pour tous et impactera l’organisation sur le moyen et long terme.

Dans le cas d’arrêts prolongés, le responsable doit savoir qu’il va retrouver un collaborateur qui n’est pas tout à fait le même physiquement, émotionnellement et mentalement… Parfois les épreuves renforcent, parfois elles fragilisent…

Mettre le salarié en confiance et le laisser s’exprimer sur sa situation sera déterminant dans ce cas. Son manager sera amené à être particulièrement attentif: écouter, faire preuve de curiosité, d’intérêt, poser des questions sans être intrusif, communiquer de manière bienveillante et ouverte (en écartant jugement, complaisance, projection etc….). Si le collaborateur bénéficie d’un aménagement thérapeutique ou présente encore des signes de fatigue, de perte de concentration, il devra aussi faire preuve de créativité pour trouver des solutions avec l’ensemble de l’équipe. Sur le terrain, le manager peut se trouver désarmé, ayant pour seule référence de la maladie son expérience personnelle ou celle de ses proches.

Il ne doit pas hésiter à s’appuyer sur les dispositifs de l’entreprise et la médecine du travail. Si l’entreprise n’a pas les ressources en interne, elle peut faire appel à des intervenants extérieurs spécialisés pour les salariés et les managers (formation, accompagnements, coaching de rétablissement). Une prise en compte le plus tôt possible permet une réinsertion en douceur, préserve la qualité de la relation manager-collaborateur et est finalement importante pour tous. La remobilisation du collaborateur et la qualité de la reprise seront positives pour l’équipe et sont autant de remparts contre de futures absences et contre un désengagement porteur de nouveaux problèmes médicaux et psychosociaux….

Dans la période si particulière dans laquelle nous entrons, il nous faut saisir l’opportunité d’apporter des solutions créatrices pour tous les collaborateurs de l’entreprise, salariés et managers. Afin de trouver un climat plus apaisé où chacun a sa place, face aux défis de la reprise.

*Qiu, et Al “A national wide survey of psychological distress among chinese people in Covid 19 epidemic : implications and policy recommandations” General Psychiatry 2020;33:e 100213